La jeune personne que vous voyez là-bas, qui ressort au milieu de tout ces hommes aux gros ventres et à barbes s'appelle Thaïlys. Et oui, une fille au milieu de cet univers d'homme qu'est la Police.
D'ailleurs, elle peine pas mal à ce faire entendre et respecter dans sa brigade où le chef la surnomme d'un affectueux et railleur « The Man » en rapport direct avec son physique qui manque pour le moins de féminité et de forme mais nous avons vu ça plus haut et là n'est pas la question.
Car pour arriver difficilement ici, la jeune femme en a bien baver...
Commençons par le début voulez-vous ? Donc :
Thaïlys Bakemon est née à Londres, le 9 septembre à 4 heure du matin, de parents anglais pur souches. Son père étant détective privé et sa mère femme au foyer, leur train de vie était assez aisé, ce qui lui permit de passer une partie de son enfance dans une banlieue chic de Londres, jusqu'à l'âge de 8 ans. Déjà à cette date, la petite Thaïlys n'était gère féminine malgré ses cheveux longs et le fait que sa mère la prenait pour une petite « fée », allant jusqu'à la forcer à jouer dans la pièce de théâtre de son école « Peter Pan » dans le rôle de Clochette où elle fût parfaite malgré elle.
Mais alors un événement tragique ce produisit dans le foyer Bakemon. Son père avait mis à jour une entreprise frauduleuse, payé par une entreprise concurrente. L'affaire fit de grand bruit et qui ruina la couverture d'une magnifique arnaque, ce qui ne plut pas au propriétaire qui décida de se venger à sa manière. C'était un soir comme les autres, un jeudi précisément. Les parents étaient dans la cuisine, amoureusement enlacés l'un contre l'autre et la jeune Thaïlys était en haut quand
Il arriva,
Il rentra dans toquer, refermant la porte à clé derrière lui avec un sourire professionnel.
Il s'approcha de la cuisine après avoir entendu des rires amusés et sortit son pistolet sans faire aucuns efforts pour camoufler les bruits du pistolet qu'il chargea de 3 balles précisément,
Il n'avait jamais manqué son tir. Aussi avait-
il sourit en voyant le holster de sa cible principale chargée sur une chaise dans l'entrée et quand les rires s'étaient brusquement tut.
Il pénétra dans la pièce qui était meublée d'un très lourd silence.
Il pût alors clairement voir le couple encore l'un contre l'autre,
Il ne voyait que le dos musclé et bien bâti de l'homme aux cheveux bleu foncé qui tenait le corps de sa femme contre son torse, sûr de ce qu'il se trouver derrière lui,
Il pût clairement entendre le bruit d'un dernier baiser qui lui fit lever les yeux en l'air, désespéré de ce ridicule dernier geste d'affection avant de retirer son silencieux pour laisser tomber lourdement la pièce de fer au sol avant qu'
Il ne tire sans aucunes émotions dans la tête de l'homme qui s'écroula dans un silence plein de dignité sur le sol de la cuisine, tâchant le carrelage immaculé. Seulement, la femme n'eut pas la dignité de son mari et eut des hurlements de douleur et de tristesse en voyant le corps de celui qu'elle l'aimait tant au sol. Mort.
Aussi,
Il la regarda tomber au sol toute seule avant de la tuer aussi d'un nouveau « pan » sonore qui fit à nouveau sursauter la petite fille en haut qui étouffa un cri de peur, cela ce passer en bas et ce silence ne lui plaisait pas du tout.
Il regarda le sol souillé avant de ramasser son silencieux et de sortir de la pièce après avoir coupé le four. C'est alors qu'
Il entendit le bruit d'une porte qui claque, ce qui le fit grimacer en voyant des toutes petites traces de pas sur la douce moquette du couloir.
Il les suivit en reprenant un sourire moqueur en apercevant une forme recroquevillée sous les couvertures beiges du lit des parents, s'approcha en faisant le plus de bruit possible,
Il visa alors la toute petite forme avant de tirer d'un dernier « pan » sonore. Considérant sa mission terminée,
Il fit demi-tour, rangea son arme en silence et sortit de la maison en fermant bien la porte derrière lui, qui était plutôt était remplie de bruit et de rire mais qui maintenant était étrangement silencieuse mais aucuns des voisins n'eut assez de courage pour
le questionner directement et attendit qu'
Il soit remonté dans sa voiture sans plaque d'immatriculation d'un noir profond aux vitres teintées en noir aussi et qu'
Il parte sans se presser comme s'
Il n'était pas presser.
On attendit qu'
Il est disparût avant de prévenir la police et de rentrer dans la maison, se doutant bien de ce qui c'était déroulé ici mais l'horreur de la scène de la cuisine les firent sortirent aussi vite qu'ils étaient rentrés. La police n'arriva qu'une demi-heure après et prit possession des lieux. Seulement quand ils cherchaient le corps de l'enfant, ils eurent la surprise de ne trouver sous les draps de la chambre qu'un tas de peluche dont une avec une balle dans le ventre. Ils fouillèrent la chambre de l'enfant sans pour autant trouver quelques chose de nouveau si ce n'est que des affaires avaient disparus au vu des tas de vêtements jetés au sol avec vigueur... On dut alors cesser de ce voiler la face, l'enfant avait disparût.
Le temps passa lentement et douloureusement pour le quartier, la maison étant mis en vente au bout de 3 ans de silence de la famille Bakemon et de la famille Jones (celle de la femme), celles-ci ayant longuement cherchées la jeune Thaïlys sans pour autant avoir un résultat convainquant. Nul ne savait exactement ce qui était arrivé ce soir de mai, qui
Il était et encore moins qu'était devenue l'enfante disparue. En tout, il se passa 6 ans sans avoir aucunes nouvelles de l'infante. Tous surtout la presse et la police, étaient sûres qu'elle était morte que ce soit de froid ou agressée. Enfin, tous jusqu'au jour où un policier ayant facilement un peu plus de la trentaine, qui vadrouiller dans les bas quartiers de Londres, se fit presque dépouiller par un adolescent de 14 ans qu'il prit la main dans le sac. L'adolescent en question, avait des cheveux courts mal coupés d'un bleu foncé sale et portait des habits masculins sales et en fin de vie, un peu trop grand pour sa silhouette trop fine et délicate presque féminine. Et quand celui-ci releva la tête vers lui, buté, il pût ne que plonger son regard dans celui si profond de l'adolescent qui était du même bleu que ces cheveux. Il tenta alors de ramener « le jeune homme » au commissariat avec lui mais se fit brusquement bousculer par deux garçons de 16 ans facilement ce qui le fit lâcher le poignet de l'adolescent qui en profita pour fuir, le cœur battant, vite suivit des deux jeunes hommes qui se moquèrent du policier jusqu 'à sortir de son champs de vision.
Si cette scène laissa le policier coi, cela ne l'empêcha pas de revenir le lendemain, au même endroit, attendant toute la journée avant qu'il ne laisse le sac rempli de nourritures qu'il avait pris avec lui à sa place quand il fut l'heure de rentrer chez lui. Et ce manège dura une bonne dizaine de jours avant que l'adolescent ne se montre à nouveau, entouré des deux autres comme si le bleu était quelqu'un de fragile et ils tentèrent de le retenir quand celui-ci s'approcha du policier timidement, ayant le même regard que celui d'une bête traquée, il tendit alors les mains dans l'espoir de se saisir du sac de nourriture. Le policier se fendit d'un large sourire chaleureux qui porta un coup au cœur de l'adolescent, ce qui fit sursauter l'un des deux jeunes hommes qui siffla un « Naota ! » perçant sans pour autant que le bleu se retourne, le regard plongé dans celui du policier, dans ce simple regard, on pouvait lire toute sa tristesse et son immense reconnaissance quand il se saisit du sac avant de murmurer un simple « à demain »...
Les semaines passèrent et le policier et l'adolescent devenaient plus proches, au point que l'homme se permit de décoiffer affectueusement le bleu qui rougit pudiquement en sentant ce contact doux ce qui troubla l'homme qui le vit plus féminiser au fur et à mesure du temps qui passer et qu'il échangent leurs prénoms respectifs. Cette étrange relation aurait pu durer longtemps si un jour, plusieurs collègues policiers n'avaient pas suivit l'homme et décidés d'intervenir alors que l'homme partait justement. L'adolescent n'eut guère le temps de fuir et ses deux compagnons, n'eurent pas le temps d'aller l'aider qu'il se fit menotter et emmener dans la voiture puis attacher à une chaise dans le commissariat. Alors « le jeune homme » se mit à hurler le nom du policier qui venait le voir tout les jours, se débattant comme un beau diable. Aussi quand le policier arriva le soir pour faire son rapport, il eut toute les surprises du monde de voir le bleu attacher à une chaise entrain de crier son prénom. Il s'approcha et tenta de le calmer, avant d'avoir une vraie et longue discussion avec « lui »... Quand il sortit de la salle après avoir détaché l'adolescent, il avait un large sourire et ne cesser de plaisanter sur l'apparence de celle-ci et la félicitant pour avoir réussit à le tromper avant de lui offrir d'habiter chez lui. La jeune fille accepta finalement après avoir hésité longuement et après avoir signée d'une croix sa charte de bonne conduite.
» Au fait, comment tu t'appelles en vrai ?
« Thaïlys. Thaïlys Bakemon mais tu dois me promettre de ne pas me laisser.épilogue :
Thaïlys s'installa donc chez le policier qui la considéra comme sa fille et s'en occupa à merveille, à telle point que lorsque l'on se rendit compte que l'enfant prit en charge par cet homme et la mystérieuse disparue ne faisait qu'un, les familles Jones et Bakemon ne purent se résoudre à enlever l'adolescente à l'environ enfin stable qu'elle avait.
Les années passèrent dans une ambiance douce et agréable, la jeune femme Thaïlys réussit à rattraper ces années de retards et eut des mentions dans chacun de ses examens y compris celui pour devenir policier. Elle voulait suivre le chemin de son protecteur, elle voulait le rendre fier, qu'il soit heureux de l'avoir pris à ses côtés et que jamais il ne regrette. Et surtout, elle voulais suivre son chemin : aider les enfants qui comme elle, n'avait besoin que d'une main tendue.